GAGNER LE MONDE ?


Un jour, un homme riche accourut vers Jésus, s’agenouilla devant lui et demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » Il essayait d’être assez bon pour entrer dans cette belle demeure céleste. Cet homme n’avait tué personne, ni commis d’adultère. Il n’avait ni menti, ni volé, ni fraudé. Il honorait ses parents. Bien qu’il fût un homme de bien, il lui manquait encore quelque chose. 
Personne n’est assez bon pour aller au ciel. Son péché était l’égoïsme : il pensait plus à son bien-être qu’aux besoins des autres. Il aimait l’argent plus que Dieu. Le Seigneur Jésus disait: "Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme? " (Mt. 16: 26) "Jésus regarda le jeune homme et l’aima ; puis il lui dit : Il te manque une chose ; va,  vends  tout  ce  que  tu  as,  donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi." Marc 10.21
En effet, le jeune homme riche avait besoin du salut de son âme plus précieux que les richesses de ce monde. Pour être vraiment heureux et avoir la vie éternelle, il faut mettre Dieu à la première place. Jésus lui aurait donné ce qu’il recherchait, la vie éternelle, mais ce pauvre homme riche s’en alla triste sans elle. Il avait choisi les richesses sur la terre, plutôt que les richesses dans le ciel.
 A toi qui lit ces lignes, saches que le désire de Dieu est que tu ne perde pas ton âme à cause des biens de ce monde qui ne sont que passagers. De tout ce que nous avons réalisé dans ce monde, nos biens et notre fortune ne nous accompagneront même pas au cimetière. Nos amis avec qui nous avons fait la "belle vie" nous abandonneront au cimetière. Mais seule notre âme se trouvera devant le Jugement. Il est écrit: "Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t'appellera en jugement. Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps; car la jeunesse et l'aurore sont vanité. Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s'approchent où tu diras: Je n'y prends point de plaisir; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie, temps où les gardiens de la maison tremblent, où les hommes forts se courbent, où celles qui moulent s'arrêtent parce qu'elles sont diminuées, où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, où les deux battants de la porte se ferment sur la rue quand s'abaisse le bruit de la meule, où l'on se lève au chant de l'oiseau, où s'affaiblissent toutes les filles du chant, où l'on redoute ce qui est élevé, où l'on a des terreurs en chemin, où l'amandier fleurit, où la sauterelle devient pesante, et où la câpre n'a plus d'effet, car l'homme s'en va vers sa demeure éternelle, et les pleureurs parcourent les rues; avant que le cordon d'argent se détache, que le vase d'or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne; avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné. Vanité des vanités, dit l'Écclésiaste, tout est vanité. Outre que l'Écclésiaste fut un sage, il a encore enseigné la science au peuple, et il a examiné, sondé, mis en ordre un grand nombre de sentences. L'Écclésiaste s'est efforcé de trouver des paroles agréables; et ce qui a été écrit avec droiture, ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons; et, rassemblées en un recueil, elles sont comme des clous plantés, données par un seul maître. Du reste, mon fils, tire instruction de ces choses; on ne finirait pas, si l'on voulait faire un grand nombre de livres, et beaucoup d'étude est une fatigue pour le corps. Écoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. " (Ecc. 12)

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