CE QUE VOUS ÉTIEZ HIER ...
"1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, 2 dans
lesquels vous marchiez aautrefois, selon le train de ce monde, selon le prince
de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la
rébellion. 3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions
autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de
la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère,
comme les autres … " Ephésiens 2 : 1 - 3
L'une des questions fondamentales
qu'un homme soucieux de son salut pourrait se poser concernant son statut
spirituel est de savoir d'où vient le péché ? Et l'on répondrait du fait de la
chute. Du fait de la maladie invétérée du péché, héritée de génération en
génération par nature, c’est-à-dire par la naissance. Nous sommes pécheurs en vertu d’une
disposition innée qui porte ses fruits de mort avant même que nous ayons
conscience de nos actes.
A.
Monod disait que « Ce mot par nature qui est toujours
employé pour marquer les caractères essentiels et le développement propre d’une
chose, par opposition aux qualités accessoires et à l’influence extérieure (Ga
2:15; 4:8), nous avertit que ce qui provoque la colère de Dieu n’est pas
seulement dans l’individu, mais dans la race et dans la nature humaine,
bien entendu dans la nature déchue et non dans la nature primitive et normale ». Aussi les
autres explications qu’on a voulu donner du fait patent de la corruption
humaine se réduisent aux deux phrases suivantes : « Les hommes, nés bons,
se corrompent les uns les autres », ce qui est un cercle vicieux,
absurde ; ou bien : « Dieu a créé l’homme tel qu’il est », ce qui est un blasphème, faisant Dieu auteur
du mal.
Les
enseignements de l’Écriture sur la chute et les suites de la chute sont tous
fondés sur l’idée profondément vraie que l’humanité forme devant Dieu un tout
vivant et agissant selon la loi universelle de la solidarité (comparez Ro 5:12
et suivants). Cette loi, reconnue et invoquée aujourd’hui par la philosophie
elle-même, ne détruit point la liberté, ni la responsabilité
individuelle ; car, si notre nature a été corrompue par le péché, elle
porte encore les traces de sa première origine, qui est de Dieu ; l’homme
peut reconnaître et déplorer cette corruption, et, en présence de la grâce qui
lui est offerte, s’il reste dans la ruine, cette ruine ne peut être attribuée
qu’à lui-même Aussi l’Écriture ne sépare-t-elle jamais ces deux vérités :
si c’est par un seul homme que le péché est entré dans le monde, la mort règne
sur tous, parce que tous ont péché (Ro 5:12) ; et si nous sommes déclarés enfants de colère par nature, il n’en reste pas
moins vrai que « l’âme qui aura péché, mourra » (Eze 18:4).
(G. Frédéric)
Ainsi, force est de relever que
"par un seul homme le péché est entré dans ce monde et par le péché la
mort, et la mort a atteint tous les hommes car tous sont déclarés pécheurs de
part la nature souillé d'Adam.
Ainsi, chaque pécheur se trouve
de facto sous un gouvernorat appelé ici "siècle de ce monde" du fait
de sa filiation naturelle avec Adam. Cette expression "siècle de ce
monde" pour exprimer cet ensemble de principes, de maximes, de conduite,
de péché, qui caractérise la vie des hommes inconvertis; approbateurs de ces maximes, soumis à ses coutumes,
marchant comme marchent tous les hommes, vivant sous la domination de Satan, le
chef des puissances malfaisantes. Dignes enfants de cet indigne père (Jn 8:44),
ils participent volontairement à sa révolte contre Dieu. C'est pourquoi
chaque péché, chaque passion mauvaise de son cœur, met l’homme pécheur en
communion avec ce règne ténébreux d’êtres qui haïssent Dieu et qui travaillent
à la ruine de son empire dans les âmes. Ce lien fatal qui rend celui qui fait
le mal esclave du prince des ténèbres peut devenir pour lui la cause d’une
inévitable ruine, comme on le voit clairement, par exemple, dans l’histoire
morale de Judas.
Or, La source du mal est dans les
convoitises, c’est-à-dire les mauvais désirs du cœur charnel (Ja 1:14).
Ces désirs, nourris dans le cœur, deviennent des volontés, à la fois
volontés de la chair et des pensées ; les premières ont leur source dans les sens,
les secondes en sont indépendantes ; tout l’être est alors corrompu et
dominé par la chair (comparez Mt 15:19 ; 1P 4:3).
Une question se pose ici : les non-croyants et ceux qui
marchent selon le monde sont-ils foncièrement mauvais ? La nature de
l’homme est-elle complètement perverse ? La réponse est non. Tous les
hommes sont faits à l’image de Dieu (Ge 1:27). Beaucoup de gens s’efforcent
assidûment de plaire à Dieu. Mais sachons-le : si nous ne plaçons pas
notre foi en Christ, mort sur la croix pour ôter nos péchés, il est impossible
de plaire à Dieu ( à suivre....)
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