Les 12 piliers de la croissance spirituelle

PREMIER PILIER : La Foi – Ge. 12 : 1 – 6 



« … Abram eut confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice »


« La foi est une ferme assurance des choses que l’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé 11:1).

Loin d’être une nébuleuse illusion de gens qui n’ont plus les pieds sur la terre, la foi est une tranquille confiance en un Dieu réel, Tout-Puissant et proche, quoiqu’invisible (Hé 11:6,27).

Dieu a fait à Abram la promesse formelle qu’il aurait un fils. Ainsi, les chrétiens peuvent se confier en Dieu pour tout ce qui concerne les choses courantes de leur vie ; mais la foi par laquelle ils sont justifiés fait toujours référence à la personne et à l’œuvre de Christ. Les questions d’Abraham servent de toile de fond au sujet de la foi : le « délai » apparemment trop long de Dieu dans l’accomplissement de ses promesses.

Aux premières paroles de réconfort de Dieu, Abraham répond par des questions qui trahissent sa peur, mais qui ne sont pas les seuls éléments qui permettent de la déceler. Les continuelles paroles de réconfort de Dieu, en témoignent également. En effet, bien que nous ne devions jamais nous plaindre de Dieu, nous pouvons cependant Lui exprimer nos requêtes et nos doléances. Un esprit abattu ira volontiers se confier à un ami fidèle et bienveillant. Le problème d’Abram était de ne pas avoir d’enfant ; il n’avait en réalité pratiquement aucune descendance ; ce désir si intense finissait par lui causer des soucis, à tel point qu’il rejetait tout réconfort. On pourrait reprocher à Abram de rejeter toute forme de réconfort extérieur. Mais alors, on pourrait supposer, ce qui est tout à son honneur, qu’il se référait à la semence promise. Ne soyons pas satisfaits tant que nous n’avons pas, en Christ, de toute évidence, tous nos intérêts accomplis ; que deviendrais-je, loin de Christ ?

Quoique nous ayons vu chez Abraham, dans deux occasions surtout, beaucoup de débonnaireté, de désintéressement, de dévouement, et, pour tout dire en un mot, une grande charité, jointe à des habitudes pieuses, ce ne fut point ces œuvres-là qui le rendirent juste aux yeux de Dieu. À côté de ces bonnes œuvres, nous avons dû reconnaître qu’Abraham commit divers péchés, et Dieu, qui sonde les cœurs et qui est parfait en sainteté, a pu voir de l’imperfection dans les vertus du patriarche. Mais par où il fut tout à fait agréable à Dieu, ce fut par sa foi. La foi, sans doute, ne dispense pas de bonnes œuvres, puisque c’est elle qui les produit, comme nous l’avons remarqué ; elle n’est pas une œuvre qui tienne lieu, à elle seule, de toutes les autres ; elle n’est pas proprement la justice ; mais Dieu l’impute, ou le compte à justice. Il traite comme juste celui qui croit et à qui Il pardonne les péchés. Ainsi furent justes, Abel, Énoch, Noé, Abraham et tous ceux qui, dans ces temps anciens, crurent à l’Éternel et à ses promesses. 

Aujourd’hui, Il n'y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. (Ro. 8 : 1) Car Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. (Ro.5 : 8) Qui accusera donc les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! (Ro. 8 : 33s). Jésus dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? (Jn. 11 : 26) Crois et espère en Jésus-Christ et tu verras la Gloire de Dieu.

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