Selon la loi
universelle de Dieu, quiconque est
reconnu coupable de péché est digne de mort. A l’époque monarchique du peuple
Juif, l’amour de Dieu pour son peuple le conduisit à réclamer la vie d’un
animal sans défaut comme substitut à celle du pécheur. Ainsi, l’âme qui péchait
faisait de la mort d’un animal, en qui elle se reconnaissait par imposition des
mains, un moyen de rachat de sa propre
vie. Cette action était une source de
réparation du péché et de rachat de l’âme coupable aux yeux de Dieu. On dit
alors que le sacrifice de l’animal
servit d’expiation des péchés. Il
a ôté le péché de devers la face de Dieu. La victime, c’est à dire l’animal,
est appelée victime expiatoire. Car elle a servi de compensation à l’homme en
vue d’obtenir le pardon des péchés.
Aujourd’hui,
Dieu nous offre bien plus que la vie d’un animal. Car le sang des animaux ne
s’est pas révélé efficace pour satisfaire la justice de Dieu. Bien plus, la
mort de ces animaux n’était qu’une préfiguration de celle à venir: La mort de
Jésus-Christ pour le pardon des péchés de quiconque croit.
Car Dieu a
tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils Unique en tant que victime expiatoire afin que quiconque
croit en Lui, reçoive l’expiation de ses
péchés.
Présentant le but de sa venue sur
terre, Jésus annonce l’accomplissement de la prédiction du prophète Esaïe en
ces termes : « L'Esprit du Seigneur est sur moi,
Parce qu'il
m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour
guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et
aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour
publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au
serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient
les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole
de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie. »
Jésus
a dit : « Si vous savez ces choses vous êtes heureux pourvu que vous les
pratiquiez ! »